RÉSUMÉ
La traduction peut être définie comme la transformation,
la ré-expression, la reformation et l'interprétation des messages, des idées ou
du langage source vers une langue cible, avec le but ultime d'un effet
équivalent. En d'autres termes, il pourrait être considéré comme la
communication de la signification d'un texte en langue source au moyen d'un
texte en langue cible équivalente. L'objectif de ce travail est une traduction
complète en français d'un livre intitulé: Born to be Great par IYOHA, Cyril
Ikponmwosa. (2005) traduit en français sous le titre Né pour la grandeur. Cette
recherche se penche sur certaines définitions de la traduction telles que
présentées par certains experts dans le domaine. En outre, certaines des
théories et procédures utilisées dans nos traductions sont discutées. Les
problèmes rencontrés au cours de la traduction sont également discutés. En
guise de recommandation, nous appelons les institutions d'apprentissage, ainsi
que le gouvernement à encourager la traduction en langue française, les livres
de littérature écrits et publiés en langue anglaise. Enfin, les enseignants de
langue française sont encouragés à utiliser des livres traduits en français
comme livres de littérature dans les écoles. L'utilisation de ce livre traduit
en français par des lecteurs du monde francophone permettrait de partager
l'expérience du peuple Iseyin en terre yoruba. De plus, les chercheurs de
traducteurs pourraient également tirer profit des théories et des méthodes
utilisées pour la traduction. On espère également que notre version traduite
aidera à projeter l'auteur, Iyoha Cyril Ikponmwosa et ses travaux littéraires
sur le monde extérieur notamment les territoires francophones.
CHAPITRE UN
INTRODUCTION
Aperçu General
Pratiquée depuis l’aube des
temps, la traduction est une activité qui ne cesse d’évoluer et de se répandre
au fil des évolutions politiques, économiques et culturelles des sociétés et
plus récemment, des progrès technologiques. Donc l’histoire de la traduction
est presque aussi ancienne que celle de l’homme lui-même sur la planète.
Qu’elle soit orale (interprétation) ou écrite (traduction), l’activité
traduisante a presque toujours été quotidiennement pratiquée. Amparo Hurtado
(1986) cité par Fagbohun(2007), pense que: "la traduction est une pratique, vieille comme le langage et
l’écriture dont les origines se perdent dans la nuit des temps"
Bien que les gens soient séparés par
la langue, la culture et la distance, ils sont à la fois réunis par le désir de
s’informer grâce à la traduction. Donc, à cette époque de mondialisation, de la
vitesse et du transfert informationnel incessant, on peut accéder à n’importe
quel type de connaissance le plus vite possible
grâce à la traduction.
II y a toujours dans l’histoire humaine des individus qui parlent plusieurs
langues et qui servaient d’intermédiaires entre des personnes qui ne partagent
pas le même code linguistique. Le mot interprète qui désigne quelqu’un qui
transmet un message oralement d’une langue à
l’autre relève d’une pratique dans l’antiquité au moment où des commerçants
internationaux se faisaient toujours accompagnés de personnes bilingues qui
servaient d’intermédiaires entre eux et leurs
partenaires commerçants étrangers pour faciliter les transactions
commerciales. Peter Newmark (1984), trace I ‘histoire de la traduction à l’an
3000 avant Jésus Christ au temps de I’ancien royaume égyptien, pendant l’ère du
premier caractère Eléphantin où des inscriptions en deux langues avaient été
découvertes. L’histoire indique que, l’esclave grec, Livinus Andronicus était
le premier traducteur connu en Europe.
En
raison de la multiplicité et de la diversité des langues humaines, la
traduction s’impose comme un exercice indispensable au développement
social, économique et politique de la société humaine. À I’heure
où la globalisation annule les distances et banalise tout, surtout les
informations, il importe de savoir clairement ce qui se passe, ce qui se dit,
partout dans le monde.
De nos jours, c’est grâce à la
traduction que tout se sait en même temps et de même manière chez ceux qui en
sont informés. La pratique de la traduction répond donc à un besoin pressant du
monde actuel qui est devenu, en réalité, un petit village où tout le monde se
rencontre.
L’intérêt du sujet:
L’homme a toujours le désir d’avoir et en avoir plus. Par conséquent, le
désir, d’approfondir nos compétences linguistiques dans les deux langues nous a
influencé de choisir la traduction d’un texte littéraire. Au bout
de notre quête d’un texte, nous sommes finalement arrivés
au choix et nous avons également constaté que ce texte n’a
pas été traduit. Pour notre propos, nous avons choisi de traduire un texte en
anglais intitulé: BORN TO BE GREAT de IYOHA, Cyril I, (2005).
Ce qui a provoqué de plus notre intérêt est que
le récit du texte touche profondément à des réalités socioculturelles du monde
noir d’autre fois à l’époque de l’esclavage. Toutefois, chaque langue a des
notions à véhiculer, à savoir: l’esthétique, la sagesse, la culture, et la
technologie. La traduction s’effectué à travers la
langue et cela, sans doute, augmentera notre connaissance de ces deux langues. En
tant que chercheurs d’origine anglophone, nous avons décidé de traduire notre
texte d’étude dans le but de démontrer
au monde francophone de l’Afrique noire la corruption des dirigeants ainsi que
les faits de la réalité sociale, politique, religieuse et économique qui
existaient à l’époque.
En mettant les œuvres littéraires africaines à la portée du peuple d’autres
cultures à travers la traduction, notre travail de recherche va, par la suite
provoquer un échange culturel entre les Anglophones africains et d’autres
peuples du monde francophone. Enfin, nous espérons que la traduction et
l’éventuelle lecture du roman mettront en lumière, chez le public envisagé, les
problèmes politiques, sociaux, religieux et économiques des pays africains en
voie de développement.
L’ampleur du sujet
Les études qui portent sur la traduction en
tant que discipline sont nombreuses et variées. Due au fait que le temps
dont nous disposons pour cette rechercher ne nous permet pas d’aborder tous les
aspects de la traduction en général, nous avons décidé de nous préoccuper avec la traduction d’un roman en
anglais intitulé – Born to be Great par IYOHA C.I. (2005), traduit en français comme Né pour la
Grandeur. Nous verrons
ensuite les
similarités et les divergences dans les définitions données par des théoriciens
et praticiens de la traduction. À travers notre
traduction, nous comptons de mettre en valeur les démarches de la traduction
proposées par des théoriciens renommés tels que, Jacques Flammand, Georges
Mounin, E.A. Nida et C.R. Taber, Susan Bassenette Mcquire, Catford,
Seleskovitch, Vinay et Darbelnet parmi
d’autres. Nous considérerons par la suite quelques procédés de la
traduction et nous verrons aussi les difficultés qui pourraient se présenter au
cours de notre traduction du texte de base.
Notre travail comportera aussi une conclusion générale et quelques
propositions jugées nécessaires pour effectuer un travail de traduction.
Objectif de l’étude
Ce travail de recherche a pour objectif principal, la traduction juste et
fidèle de BORN TO BE GREAT
de IYOHA Cyril, I. (2005), traduit en français comme NÉ
POUR LA GRANDEUR
Les
objectifs spécifiques de l’étude sont les suivants:
i présenter au public
francophone un texte équivalent en français de
BORN TO BE GREAT traduit comme “NÉ
POUR LA GRANDEUR”
ii présenter
les points de vue des théoriciens et praticiens de la traduction en montrant
les similarités et divergences.
iii L’emploi et la
lecture de la version traduite permettra aux lecteurs francophones de saisir le
message du texte original.
iv enrichir la
connaissance humaine
v renforcer les
rapports entre les Anglophones et les Francophones.
Approche méthodologique:
Comme point de départ, nous avons fait une demande officielle pour avoir l’approbation de I ‘auteur du texte, IYOHA, Cyril
Ikponmwosa et de la maison de publication, pour traduire le roman. Pour bien
aborder notre sujet de recherche, nous avons
commencé pour une lecture compréhensive et analyse détaillée de notre
texte :BORN TO BE GREAT. Nous avons également
mis à notre disposition des
dictionnaires bilingues et monologues.
Pour avoir une traduction fidèle et équivalent
la plus proche du message de la langue de départ, nous avons décidé de nous
servir d’abord de la démarche interprétative ou la théorie du sens. Cette théorie
demande l’utilisation correcte des dictionnaires bilingues. C’est justement ce
que nous avons fait de notre texte dès le début jusqu’ à la fin pour avoir l’équivalence
sémantique du texte en question.
En se servant du dictionnaire
bilingue quelconque, l’approche demande au traducteur de faire recours à
la signification situationnelle la plus proche du message dans le texte à
traduire. Avec cette démarche interprétative et l’emploi des procédés de Vinay
et Darbelnet, nous croyons avoir bien produire l’équivalent sémantique la plus
proche de notre texte choisi.
Résultats attendus
i Sans aucun
doute, la lecture du texte traduit en français va exposer la culture de
l’Afrique anglophone au public francophone du monde.
ii Nous mettrons
à la portée de tous
ceux qui en ont besoin les points de vue des théoriciens de la traduction en
montrant les similarités et les divergences.
iii Nous espérons
partager avec le public francophone le
message du texte de base.
iv À travers notre
traduction de l’œuvre, nous croyons avoir bien enrichi la connaissance humaine.
v La lecture de
la version traduite va servir à renforcer d’avantage le rapport entre les Anglophones
et les Francophones.
Finalement, nous espérons que notre texte traduit serait lu et compris par
le lecteur de la langue française surtout de l’Afrique francophone.
Contributions à la connaissance
i La
traduction du texte BORN TO BE GREAT
en français pourrait servir comme un bon document de référence en
littérature chez les Francophones
ii La lecture de
l’œuvre littéraire en français va permettre aux lecteurs francophones de
partager des expériences vécues par les gens d’Iseyin dans la région yorouba du
Nigéria à l’époque de l’esclavage.
iii Les futurs
traducteurs vont aussi profiter des théories et procédés employés pour
effectuer un travail de traduction.
La vie de l’auteur
IYOHA, Cyril Ikponmwosa (2005), est
pédagogue, historien, écrivain et poète. Né à Benin City, Nigéria, en novembre,
1952, il a fréquenté « University of Benin, où il a obtenu la licence (B.A. Ed) et la
maîtrise (M. Ed). Il a commencé à écrire
pendant qu’il était à l’école secondaire (1966-1970). La plupart de ses romans,
poèmes et théâtres étaient présentés par la société théâtrale de l’école mais
ces œuvres n’étaient pas publiées.
Son premier recueil de poèmes, intitulé Shadows of War
écrit pendant ses jours à l’école secondaire, était publié en 1972. Il a
continué avec cette profession d’écrivain jusqu’au niveau du Collège
d’Education à Abraka, où il a obtenu le
diplôme de Nigeria Certificate in Education (N.C.E), en anglais et en
histoire. Sa profession d’enseignant à démarré à Idia College, Benin, en 1972,
et il a enseigné dans plusieurs écoles. Il est à présent en retraite.
Monsieur Iyoha a publié plusieurs livres y compris : des pièces
théâtrales, des poèmes, des romans, des nouvelles aussi bien que des manuels.
Ses loisirs comprennent le jardinage, l’élevage des animaux, la lecture, et
l’art de raconter des histoires. Il est marié avec des enfants.
Le résumé de l’œuvre choisie
Selon l’auteur lui-même, NÉ POUR LA GRANDEUR est
l’histoire des expériences de Samuel Ajayi Crowther et son ascension à la
grandeur. Né dans une famille simple et idolâtre, il a subi un choc inattendu dès qu’il était capturé dans un raid et vendu en esclavage, un voyage qui a
mené au changement du trajet des événements dans sa vie.
Cependant, le livre raconte plus que les expériences personnelles d’Ajayi.
C’est une narration du conflit qui a résulté de l’arrivée des esclavagistes en
Afrique. Il met en relief l’insécurité qui a caractérisé cette période-là, la
menace face à la culture du peuple et la lutte pour la suprématie parmi les adhérents
des religions différentes dans les terres visitées.
Ce n’est pas un livre religieux. Il n’est ni une biographie, ni un texte
historique. Plutôt, il fait une présentation des faits en formes fictives
écrites comme un roman. Souvent, ce style s’appelle « fait fictif »
c’est-à-dire, les faits mélangés avec la fiction.
En général, l’Afrique a beaucoup
souffert pendant la mission civilisatrice ainsi bien que pendant l’ère de
l’esclavage et ces activités ont bien contribué au changement de certaines
croyances traditionnelles. Mais pourtant, chaque pays africain a raconté sa
propre histoire de ces faits chez lui ainsi bien que des légendes et des hommes
courageux qui ont profité de l’occasion pour
se faire bien connaître dans le monde.
Voici le cas d’Ajayi, du village africain appelé « Iseyin » durant
la mission civilisatrice où son village voisin
« Osoogun » a conspiré avec les esclavagistes pour capturer des Noirs
d’Iseyin en esclavage afin de qui et de
se faire riche.
Bouleversé par la mission civilisatrice et ses conséquences dans son
village, Ajayi a avoué qu’il retournerait surement à son village
« Iseyin » un jour. À ce rêve il s’est
accroché même s’il a entendu parler que les esclaves capturés ne retourneraient
jamais. Son père est mort pendant la guerre et sa famille était capturée par
les esclavagistes. Il a bien espéré les revoir un jour.
Maltraité par les esclavagistes qui l’ont capturé, il est sauvé par
d’autres maîtres blancs qui ne croyaient pas en esclavage. Ajayi qui était
censé être prêtre d’Ifa mais ne le voulait pas, a bien commencé à réaliser ses
rêves dès qu’il s’est trouvé entre les mains de maître Samuel Crowther qui l’a
traité comme son enfant. Son intelligence l’a isolé de la foule. Comme il
voulait toujours servir Olorun, le créateur du monde, le Maître Crowther, ayant
vu ses capacités, l’a aidé à réaliser ses rêves en l’envoyant à l’école. Après
ses études, il est devenu un grand prédicateur de la parole de Dieu et c’était
dans l’une de ses missions qu’il a rencontré sa famille à Badagry. Très
heureux, il a continué sa tâche de convaincre les idolâtres et même sa famille qu’Olorun
est le vrai Dieu.
Son rapport avec Maître Samuel Crowther l’a fait adopter le nom Samuel
Ajayi Crowther et qui aussi certainement est devenu un évêque suite à ses contributions
à la prédication du christianisme. Cette nouvelle croyance l’a poussé de
pardonner aux villageois d’Osoogun qui ont conspiré avec les blancs pendant la
guerre.
Cette histoire est racontée par IYOHA, Cyril Ikpomwonsa pour que nous
puissions nous rappeler de la méchanceté des Blancs envers les Noirs
auparavant ; la méchanceté des Noirs (Rois-chefs) envers les Noirs ;
les conséquences de l’esclavage ; le triomphe de l’arrivée du
Christianisme au Nigéria ; la tromperie des Blancs et
la cupidité des Noirs, tout, durant la mission civilisatrice suivie de
l’esclavage.
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Item Type: Postgraduate Material | Attribute: 232 pages | Chapters: 1-5
Format: MS Word | Price: N3,000 | Delivery: Within 30Mins.
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